Tu penses que la paix est revenue, que cette ville est paisible. Mensonges. Beacon Hills restera le berceau du surnaturel et le danger approche à grand pas, fuis !
 
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 AYREK. ϟ « Love is like a sin. »

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Aymerick P-A. Louis
Aymerick P-A. Louis
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AYREK. ϟ « Love is like a sin. » Empty
MessageSujet: AYREK. ϟ « Love is like a sin. »   AYREK. ϟ « Love is like a sin. » I_icon_minitimeMar 27 Mai - 16:18




Love is like a sin.


Pour chaque histoire, il y a toujours au moins deux versions. Pour chaque personne aussi. Il y a la facette que nous présentons au monde, et celle que nous gardons au plus profond de nous. Nous avons tous une part de lumière, et une part d'ombre. La capacité de faire le bien et celle de faire le mal coexistent en chacun de nous. Quand on sait brouiller la frontière entre les deux, on a le pouvoir absolu. Il faut savoir quand montrer l'une ou l'autre afin de manipuler les gens, leur faire croire ce que l'on désire, et les briser plus facilement. Mais parfois tout cela n'est pas qu'une question de pouvoir, il y a des moments où l'on ne contrôle plus rien, des moments où l'une des deux versions ne peut plus exister à cause de gros chocs émotionnels. Parfois les choses ne vont pas comme nous le voulons alors le bon comme le mauvais ne sont plus que des états secondaires, on ne discerne plus grand chose, on ne pense plus comme on le faisait avant. Les versions ne sont que des façades, façades que les gens remarquent en premier lieu, alors autant les perfectionner pour que les autres sachent à qui ils ont affaire d'un simple regard qui peut parfois soit se vouloir amical, soit au contraire, totalement antipathique.

Pour ma part, c'est le jour et à la nuit et ça m'agace prodigieusement parce que tantôt je peux être souriant et vouloir rire avec les gens, mais par moments c'est exactement l'inverse, je me renferme, reste buté sur moi-même et j'en viens même à parler tout seul. Enfin tout seul ce n'est pas vrai, je lui parle, je parle à Jenifaël, ma jumelle qui est morte. Dis comme ça je passe pour un cas de dépressif doublé d'une sorte de cas psychologique perdu. Mais ce n'est rien. Je suis de garde cette nuit, c'est vraiment l'horreur mais ça fait parti de mon futur métier et je n'ai pas le choix que d'être là pour aider les titulaires dans leur travail. D'autant plus que la nuit c'est souvent – bon pas toujours – plus calme que le jour. Je ferme les yeux et tente de m'isoler dans un coin tranquille de l'hôpital pour tenter de dormir au moins dix à vingt minutes pour essayer de reprendre un peu d'énergie, le café ne suffit malheureusement plus. D'autant plus que ça a vraiment un goût de brosse à toilette, et non, je n'ai jamais léché de brosse à toilettes si c'est ce que vous voulez savoir mais vu l'odeur, ça doit être à peu près pareil.

Je parviens à trouver le sommeil mais c'est sans compter sur la chance phénoménale que j'ai. Je viens de me faire biper, une intervention urgente à faire sur une femme qui s'est blessée en cuisinant. « C'est ma nuit, ça n'aurait pas pu tomber sur l'autre cruche non ? » Non. Je me précipite sur les lieux et ce que je vois me fait froncer les sourcils. Comme diable a-t-elle pu s'enfoncer le couteau dans la poitrine en cuisinant ? Sauf si elle est aussi douée que moi niveau culinaire. Oh, exact, c'était de l'humour. J'attrape le brancard et le dirige vers une salle d'opération avant d'enfiler la tenue stérile et de venir voir l'un des titulaires pour demander ce que je dois faire. Ils me demandent de préparer la dose suffisante d’anesthésiant par rapport au poids de la femme pour qu'on puisse l'opérer. Je me concentre rapidement et fait ce que l'on ma demandé avant de me mettre au travail de façon efficace, une vie en dépend.

Après une heure d'opération je suis enfin autorisé à aller dormir un peu, je remercie le ciel alors que je ne suis pas croyant et file m'installer dans la salle de repos pour m'allonger et enfin prendre un repos plus que mérité. Mais dans ma tête défile bien trop de choses, mon arrivée à Beacon Hills, le peu de choses que je sais sur les revenants – diable que ça m'angoisse d'ailleurs de ne savoir presque rien sur eux – et les problèmes de ma meute comme cette petite blonde que j'ai mordu par accident. Je suis parfois dépassé par tout cela, j'ai plus l'impression de jouer le rôle de grand frère que de véritable alpha, mais justement, peut-être est-ce cela que d'être chef de sa propre meute ? Puis je dois dire que vu mon ancien alpha – que j'ai tué vu les agissements de salopards qu'il avait avec ses bêtas – je n'ai pas vraiment d'exemple sur lequel me baser.

Quelque chose cloche. Je ne suis plus seul, enfin dans un hôpital nous ne sommes jamais tout seul, mais là c'est différent. Ça sent le loup, une odeur presque inconnue, je ne l'ai senti qu'à de rares occasions mais pourtant lorsque ça s'approche, je devine qui cela est. J'attendais ce moment avec hâte pourtant je ne bouge pas, je garde les yeux fermés et reste allongé sur le lit. Je ne ferais pas le moindre mouvement, de toute façon bien que ses intentions ne soient pas forcément toutes roses, je sais parfaitement que je ne cours aucun risque, après tout j'ai combattu des revenants, un alpha sanguinaire et j'ai dû me battre face à des chasseurs qui voulaient ma peau, plus rien ne m'effraie désormais. Alors qu'un faible chuintement se fait entendre pas loin de moi, un petit sourire apparaît au coin de mes lèvres. « Derek Hale, enchanté. » Je ne l'ai pas regardé, mais je connais son odeur, pourquoi ? Arriver dans une nouvelle en tant qu'alpha implique de bien connaître ceux qui l'habitent déjà, je n'ai fais que m'informer pour ne pas arriver complètement paumé. Je finis par ouvrir les yeux et me mettre en position assise devant lui et plonge mon regard de couleur gris dans le sien en lui souriant d'un air énigmatique.


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