Tu penses que la paix est revenue, que cette ville est paisible. Mensonges. Beacon Hills restera le berceau du surnaturel et le danger approche à grand pas, fuis !
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez
 

 Les cours de français, c'est l'enfer.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Elsa de Métivier
Elsa de Métivier
Qui suis-je
vraiment ?
Messages : 105

Les cours de français, c'est l'enfer. Empty
MessageSujet: Les cours de français, c'est l'enfer.   Les cours de français, c'est l'enfer. I_icon_minitimeMar 27 Mai - 20:40

Les cours de français, c'est l'enfer
Elsa et ses élèves
La sonnerie sonne et marque enfin le début des cours. La plupart entre en fanfarre dans la salle mais bien évidemment, il y a toujours quelques retardataires qui viendront perturber le cours alors qu’il aura déjà commencé. J’attends que tout le soit installé avec de prendre une grande respiration et de demander le silence pour indiquer que le cours commence. Je m’approche de la télé et m’apprête à l’allumer avant de me rendre compte qu’on doit faire un point sur la classe précédente. Je me décide à le faire moi-même afin de ne pas perdre de temps.

« Bon. Je vous rappelle que nous avons commencé le film français Intouchables. J’espère que vous vous souvenez de là où nous nous en sommes arrêtés, car je dois avouer ne pas avoir vraiment suivi. J’étais trop occupé à corriger vos précédentes copies et j’ai vu ce film des milliers de fois. En parlant de copies, je vous conseille d’être bien attentif à la fin du film Mr. McCall. Au de la note que vous avez obtenu au dernier partiel, vous avez bien besoin de vous rattraper. »

Je ponctue cette phrase d’un léger sourire satisfait mais lui lance un rapide regard de douceur pour lui montrer que je ne disais pas ça dans le but d’être méchante. Même si c’était le cas… Même si je le déteste oui et tous ceux de son espèce. Ils ont tué mon petit Thomas. Mon pauvre petit Thomas, mon enfant, celui que j’ai protégé, celui qui aurait pu grandir et devenir un grand seigneur. Mais non, il a été tué par cette bête, par cette créature, elle-même probablement tuée par quelqu’un de la famille  de Allison Argent. Comment peut-elle oser rester avec eux, être sortie avec l’un d’entre eux tout en sachant pertinemment bien qui il était ? Je réussirai un jour à la faire les tuer, je réussirai.

Finalement, je me décide à allumer la télévision, enclenche le lecteur DVD dans lequel tourne encore le CD que je n’avais pas enlevé et démarre le film au moment où nous nous étions arrêtés. Je m’installe à mon bureau et sors un livre. Quelques minutes avant la fin, je me lève et m’assois sur le bureau pour faire faire à la classe.

Je reste assise sur la table, les jambes croisées délicatement, les deux mains posées de chaque côté et regarde la classe en souriant. Je les regarde tous avec gentilesse et douceur, toutes ces créatures surnaturelles, toutes ces banshees, tous ces loup-garous. Et finalement, tous ces humains. Les seuls qui méritent ma gentillesse, ceux dont je veux sauver du danger que représentent ces créatures. La plupart sont attentifs, regardent l’écran de télévision les sourcils froncés, un crayon à la bouche pour certains, un carnet de note vierge pour d’autres histoire de faire bonne impression. D’autres ont des écouteurs dans les oreilles ou le portable carrément posé sur la table mais je ne fais aucune remarque.

Finalement, le générique du film commence et j’attrape la télécommande avant d’éteindre la télévision. Je me lève et allume la lumière. Des cris de protestation commencent à se faire entendre et les bavardages reprennent encore plus forts qu’avant que le film ne démarre. Je leur demande de se taire et le silence se fait quelque secondes mais est rapidement écourté. Je demande à un élève près de la fenêtre d’ouvrir les volets et je m’approche du tableau avant de faire face à la classe.

« Bon… Nous n’allons pas parler du film pendant la fin de l’heure car nous avons un invité spécial aujourd’hui. J’ai invité ici un étudiant en psychologie pour qu’il vienne vous parler de ses études et ainsi vous aider à faire votre choix pour votre future orientation. Il a suivi les cours de français ici et il va ainsi nous expliquer tous les avantages qui cela lui a procuré par rapports aux autres élèves. Je pense que vous pourrez aussi lui poser des questions sur d’autres études, comme celles de lettres, même s’il n’est pas un spécialiste dans ce domaine évidemment. »

Je fais une pause et regarde l’heure avant de me rendre compte que Zelian est un peu en retard. Il ne va pas tarder à arriver.

« En attendant qu’il arrive, je vous propose de parler rapidement de l’histoire du film. Quelqu’un veut-il bien me raconter quel message voulait faire passer Intouchables. Sur le racisme ? La fraternité ? La maladie ? En français bien évidemment. »

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
M. Nickel Hammer
M. Nickel Hammer
Qui suis-je
vraiment ?
Messages : 28 Localisation : Partout sauf en cours

Les cours de français, c'est l'enfer. Empty
MessageSujet: Re: Les cours de français, c'est l'enfer.   Les cours de français, c'est l'enfer. I_icon_minitimeVen 30 Mai - 21:15


   

Going to hell



  Quelle heure était-il ? Elle enfila un vieux short en jean, passa un t-shirt blanc et trop court avec une tête de panda mécontent dessus qui laissait entrevoir son ventre, en ressortit ses cheveux bruns et en bataille, repassa un dérisoire coup de maquillage sur ses yeux déjà trop noirs, déposa un baiser sur le front de son chat siamois, cria quelque chose à l'intention de son père, lança la bandoulière de son sac sur son épaule et sortit de la maison. Elle savait qu'elle s'était réveillée trop tard pour assister aux cours du matin – ce qui ne l'avait pas dérangée plus que ça – mais, dans un élan de folie qui ne la reprendrait sûrement pas de si tôt, elle avait décidé d'y aller pour l'après-midi. Après tout, pourquoi pas ? Elle n'avait strictement aucune idée des cours qu'elle avait cet après-midi-même, et pour cause : elle n'y allait jamais. Elle ne regarda même pas son emploi du temps : elle croiserait quelqu'un qu'elle suivrait et finirait pas trouver sa salle comme si elle avait été parfaitement au courant d'où elle devait aller... Elle tourna au coin d'une rue, ne se dépêcha même pas en voyant que tout le monde rentrait dans l'établissement pour aller en cours, prit le temps d'allumer une cigarette et de la fumer devant la grille pendant encore une dizaine de minutes avant de la jeter sur le trottoir et d'entrer sereinement comme si de rien n'était.

Tout le monde étant rentré, elle n'avait plus aucun ami ou connaissance à suivre pour faire comme si elle savait où aller et fut de ce fait obligée de sortir son vieil emploi du temps, seule chose scolaire si l'on exceptait le stylo, qui se trouvait au fond de son sac, et eut envie de faire demi-tour quand elle vit qu'elle avait cours de français. Il y avait plusieurs raisons à cela : premièrement, elle n'aimait ni le cours ni le professeur, qu'elle ne connaissait pas tant que ça au fond, ne venant jamais à ses cours. De plus elle n'en avait absolument pas besoin, ayant vécu jusqu'à ses huit ans en France, et ayant donc le français pour langue maternelle. Avait-elle besoin de se rendre à un cours où on lui apprendrait à parler sa propre langue ? Elle imaginait déjà la tête de ses camarades lorsqu'ils la verraient arriver dans la classe. Elle ne venait tellement jamais en français – encore moins que dans les autres cours, oui – qu'ils l’applaudissaient quand ils la voyaient devant la salle. Elle poussa un grognement en froissant sa feuille pour la jeter à nouveau dans son sac et se diriger vers la salle où se déroulerait – et où, de toute évidence, se déroulait déjà – le cours qu'elle appelait l'enfer, poussant un soupir. Peut-être qu'elle finirait par s'y habituer, il y avait pire qu'une heure de français... Elle passa une main dans sa masse emmêlée de cheveux bruns – presque sa couleur naturelle, pour une fois, qu'elle ne tarderait pas à torturer à nouveau pour rendre blonde d'ailleurs – tout en continuant d'avancer à grands pas vers la salle dans laquelle elle avait le moins envie d'entrer au monde. Pourquoi diable avait-elle des cours de français ? Elle n'en avait absolument pas besoin, sans doute le parlait-elle mieux que la prof et elle au moins elle n'avait pas cet horrible accent américain... C'était même l'inverse, elle avait un accent français. Ça ne leur suffisait pas ?

Elle donna trois coups sur la porte de ses doigts blancs avant de la pousser sans attendre la réponse. De toute manière, elle aurait été positive.Comme escompté, le cours avait déjà commencé, et Nickel était arrivé au moment parfait pour interrompre la fin du superbe discours de remontrance que cette chère madame Métivier faisait à Scott. La Hammer adressa à son professeur un sourire faussement innocent et plus arrogant qu'autre chose et ne s'excusa même pas avant de rejoindre son siège, tout au fond de la pièce, et, par un certain miracle, juste à côté de la fenêtre. Elle se laissa tomber sur sa chaise, posa son sac sur la table sans prendre garde au bruit, posa un pied sur sa chaise de manière à caler son genoux contre la table et, avec une petite poussée, balança sa chaise en arrière, tenant dans cette confortable position grâce au genoux préalablement placé. Elle sortit de son sac une pomme, une barre de chocolat, son téléphone portable et ses écouteurs avant de le laisser retomber sur le sol et adresser un nouveau sourire, toujours sur le même ton, à la professeur.

Elle ne vit pas le film passer. Elle l'avait déjà vu avec son père des dizaines de fois. L'histoire n'était pas si mal, les dialogues étaient drôles, le film bien réalisé... Mais elle le connaissait par cœur. Du coup, elle préféra envoyer quelques messages et regarder tout et n'importe quoi à propos de tout et n'importe quoi sur son téléphone le temps que le film passe, et rire de temps en temps, jusqu'à ce que ça se termine. A ce moment-là, elle eut la politesse de relever la tête pour écouter la première phrase du professeur avant de replonger dans sa lecture très intéressante d'un article documentaire sur les wombats. Elle se demandait surtout quel était l’intérêt de leur faire voir un film si c'était dans le but de parler ensuite d'orientation, autrement dit de tout sauf du cours, mais, trop absorbé dans son apprentissage de choses surprenante sur les marsupiaux, en oublia de lui demander. Elle préféra laisser fondre un bout de chocolat sur sa langue en changeant de page, approfondissant sa culture.

Lorsqu'elle releva la tête, la prof était en train d'essayer de faire comme si elle avait prévu son cours, histoire de faire quelque chose pendant qu'elle attendait l'intervenant qui apparemment arrivait en retard. Elle posa donc une question que la jeune-fille écouta à moitié, à propos de fraternité et de racisme. Une question à laquelle il fallait répondre, bien évidemment, en français. Nickel aurait été capable de le faire, bien évidemment. Mais elle n'en avait simplement pas envie. Elle attrapa sa pomme, la lança en l'air pour la rattraper, et planta ses yeux dans ceux de la femme en face d'elle avant de croquer dans le fruit, sans la quitter du regard, avec ce même petit sourire arrogant et provocateur qu'elle aimait tant.

   
fiche codée par Empty Heart
Revenir en haut Aller en bas
Stiles Stilinski
Stiles Stilinski
Admin
Qui suis-je
vraiment ?
Messages : 51

Les cours de français, c'est l'enfer. Empty
MessageSujet: Re: Les cours de français, c'est l'enfer.   Les cours de français, c'est l'enfer. I_icon_minitimeSam 7 Juin - 9:18

En direct de l'enfer
L'enfer lui même est pavé de bonnes intentions
Franchement parfois tu en venais à te demander ce que tu faisais entre ces murs, ça en devenait parfois mortellement ennuyant. Toi Stiles Stilinski tu aurais certainement put faire une chronique en direct de l'enfer. Ce lycée étant parfois ton enfer personnel. Bon sang t'en venais même parfois à regretter l'ancien temps ou tous tes cours étaient perturbés par des événements pour le moins ubuesques de cette villes, ou devrais-tu dire paranormaux. Ton père avait eu du mal ce matin à te tirer du lit. Puis il n'y avait pas que ça les cauchemars te hantaient et dessinaient petit à petit des cernes sous tes yeux. Tu n'en parlais à personne pour le moment, seul lui était au courant que tu allais de plus en plus mal depuis l'épisode Nemeton. En apparence tu affichais toujours ton sourire joviale, mais votre ancienne professeur avait su te "corrompre". Haussant les sourcils tu en regrettais presque Marine, la soeur de Deaton qui autrefois faisait ces cours.

Tu jetais un regard vers Lydia qui semblait pour le moins peu aussi passionnée que toi. Pas surprenant, la jolie rousse avait tout comme toi une avance incroyable sur le programme scolaire. Français, tu te débrouillais pas mal, merci la génétique, hyperactivité alliée à un quotient intellectuel pour le moins élevé et tu avais presque pas besoin de travailler pour contracter de bonnes notes. A l'inverse de McCall qui lui galérait à allier son superbe emploi du temps d'alpha, avec celui de l'adolescent super normal qui se devait d'obtenir son diplôme. Lançant un regard amusé à ton frère de coeur, tu retiens un rire lorsque déjà la professeur de français le reprenait. Levant le pouce tu signifiais à ce dernier que tu lui filerais des nôtres. En vu de sa tête, tu venais lui ôter un immense poids de ses épaules, tu étais son saint sauveur.

Un frappement bref à la porte et voilà que tu voyais débarquer ta partenaire de crime, cela te permis de t'animer un peu, chouette sa place était justement derrière la tienne. Tu avisais alors sa tenue et lui riais au fond de la salle. Provocation comme toujours, tu attendais de voir la réaction de votre enseignante avec amusement mais plus encore c'était celle de certains élèves masculins. Les hormones de l'adolescence. Tu étais exclus de cela avec elle, vu que tu considérais Nickel comme une franche amie. On louchait pas sur une amie si ?! Tu retenais un énième fou rire lorsque la brunette allait pousser la provocation jusqu'à mordre dans sa pomme et provoquer du regard miss Métivier. Te tournant sans gêne faisant comme chez toi, tu posait tes bras sur la table derrière toi : Salut coéquipière. Chouette tenue. Quoi de neuf ? Je me disais que justement ça faisait longtemps qu'on avait pas mit la zone en salle de colle. Lui lançant un regard complice, ce soir être collé signifierait orgie party. Hey c'était le coatch en surveillance. Avec lui c'était toujours fun !

Te retournant à moitié avachi sur ta chaise tu t'exprimais non plus en anglais mais en français ayant un peu pitié de votre prof'. Franchement qui se donnerait la peine de commenter ? A part toi... Techniquement le film que vous nous avez passé à été jugé pour le moins semblable à un documentaire raciste. Pour reprendre les termes de la dite presse et critique Driss son protagoniste principal venu de la cité et le parfait petit blanc riche et coincé. Bonjour les stéréotype. Bref histoire vraie je le conçois. Maintenant vous souhaitez sûrement dévoiler à jour que le côté fraternité permet à Phillipe de s'épanouir et ce malgré sa maladie au dela de toutes règles sociables imposées par leur classe différente. Il en va aussi de même envers Driss qui acquière une certaine maturité. On met aussi un point d'honneur à pointer avec un gros panneaux lumineux le racisme face aux réactions des proches de Phillipe. Tadam et clap de fin.


(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
Qui suis-je
vraiment ?

Les cours de français, c'est l'enfer. Empty
MessageSujet: Re: Les cours de français, c'est l'enfer.   Les cours de français, c'est l'enfer. I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Les cours de français, c'est l'enfer.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Moonlight Darkness :: Beacon Hills - The dark city :: School :: Classroom-